Figures de l’imaginaire colonial québécois

Résumé

Deux discussions en collaboration avec le Groupe d’études sur le colonialisme québécois :

S’inspirant librement du titre de l’essai de Dalie Giroux, la seconde conversation réunira trois intervenant-e-s autour des mythes coloniaux québécois dont l’un des traits les plus saisissants est que le colonisateur se présente sous les traits du colonisé. Comment penser cette double posture historique et quels en sont les effets actuels sur les relations entre les communautés qui habitent les territoires du Québec.

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  • Invité·es

    Mathieu Paradis + Philippe Néméh-Nombré + Catherine Larochelle

  • Animation

    Mouloud Idir

Photos des invité·es

Mathieu Paradis

Mathieu Paradis est étudiant à la maîtrise en histoire à l’Université de Montréal, membre étudiant du Centre d’histoire des régulations sociales et chercheur pour le Centre Culturel Vietnamien de Montréal. Ses actuels projets de recherche concernent l’écriture autobiographique chez les militantes communistes montréalaises, les pratiques discursives du périodique révolutionnaire Parti pris ainsi que les 50 ans de relations diplomatiques entre le Viêt Nam et le Canada, avec une attention particulière portée sur l’accueil canadien des réfugiés vietnamiens. Il travaille surtout avec des sources littéraires et s’intéresse conséquemment aux relations entre l’Histoire et la littérature.

Philippe Néméh-Nombré

Philippe Néméh-Nombré est chercheur postdoctoral au département de géographie de l’Université Concordia, membre du conseil d’administration de la Ligue des droits et libertés et membre du comité de rédaction de la revue Liberté. Il est l’auteur de Seize temps noirs pour apprendre à dire kuei (Mémoire d’encrier, 2022) et a co-dirigé l’ouvrage Les droits en mouvements (Somme toute, 2022).

Catherine Larochelle

Catherine Larochelle est professeure au département d’histoire de l’Université de Montréal, membre du comité éditorial de la revue HistoireEngagee.ca et cofondatrice du Groupe d’étude sur le colonialisme québécois. Elle est l’auteure du livre L’école du racisme. La construction de l’altérité à l’école québécoise (1830-1915) paru aux Presses de l’Université de Montréal en 2021. Ses recherches portent sur l’histoire socioculturelle du Québec et du Canada aux 19e et 20e siècles. Spécialiste des représentations orientalistes et racistes circulant dans les milieux culturel et éducatif québécois, ses recherches actuelles portent sur l’Œuvre de la Sainte-Enfance (1920-1960). Elle affectionne particulièrement la théorie, les approches critiques et les innovations méthodologiques : son nouveau projet se dirige justement vers le théâtre et la performance. Ses plus récents articles sont parus dans le Journal for the History of Childhood and Youth, Histoire Sociale/Social History et Revue d’histoire de l’éducation/Historical Studies in Education.

Mouloud Idir

Mouloud Idir est coordonnateur du secteur Vivre ensemble du Centre justice et foi, un pôle qui s’intéresse aux enjeux du pluralisme, de l’exclusion et des rapports entre majorité et minorités dans une perspective de citoyenneté active. Le secteur Vivre ensemble développe aussi une expertise critique et reconnue sur les enjeux relatifs aux questions migratoires et asilaires. La matrice impériale et coloniale au cœur des violences multiformes qui affectent de façon continue les populations non euro-descendantes est largement abordée dans les publications, activités et balados du secteur qu’il anime. Vous pourrez en savoir plus en visitant ce lien : https://cjf.qc.ca/vivre-ensemble/.