Salle principale

SI VOUS VOULEZ DE LA LUMIÈRE

FAUST I - II - III

Texte
Marine Bachelot Nguyen, Alexandra Bourse, Céline Delbecq, Rébecca Déraspe, Ian De Toffoli, Sèdjro Giovanni Houansou, Émilie Monnet, Hala Moughanie, Pauline Peyrade, Guillaume Poix, Jean-Luc Raharimanana, Guy Régis Jr, Florent Siaud

Mise en scène et conception artistique
Florent Siaud

Avec
Jasmine Bouziani, Sophie Cadieux, Francis Ducharme, Dominique Quesnel, Yacine Sif El Islam, Madani Tall

Plus de billets disponibles
mars 2023
mercredi 119 h (Complet)
jeudi 219 h (Complet)
vendredi 319 h (Complet)
samedi 414 h (Complet)
dimanche 514 h (Complet)
mardi 719 h (Complet)
mercredi 819 h (Complet)
jeudi 919 h (Complet)
vendredi 1019 h (Complet)
samedi 11 *14 h (Complet)
dimanche 1214 h (Complet)
* Rencontre avec l’équipe après la pièce

Résumé

« La vie et la mort sont une seule et même chose. La mer monte on dirait. La vie grimpe le long de mes artères. »

Faust, oncologue réputé dans un hôpital parisien d’aujourd’hui, tombe amoureux de l’une de ses patientes, la botaniste Marguerite Weiner. Obnubilé par l’idée de la sauver à tout prix de la mort, il ne parvient pas à venir à bout de sa maladie incurable. Accompagné par l’inquiétant Méphisto, Faust noie ses remords dans une odyssée qui le fait échouer en Californie, parmi les mirages technologiques de la Silicon Valley, puis dans une île tourmentée.

Une douzaine de dramaturges francophones, du Québec à Madagascar, en passant par la France, la Belgique, le Luxembourg, le Liban, le Bénin et Haïti, tissent ensemble Si vous voulez de la lumière, une réécriture contemporaine du Faust de Goethe. Chaque auteur·rice s’inspire très librement d’un épisode de la pièce originelle pour y donner son style et sa vision. En procédant par « pollinisation », leurs textes se répondent et s’influencent dans une fiction plurielle et une intrigue épique.

Dirigé et préparé depuis 2017 par le dramaturge et metteur en scène Florent Siaud, ce spectacle d’envergure braque la lumière sur les grandes interrogations et les fractures de notre monde actuel. Ici, la science se débat avec la mort. Le rêve post-humaniste tente de prolonger la vie des êtres dont le deuil est impossible. La bonne conscience essaie maladroitement de sauver une planète menacée par la multiplication des feux et la montée des eaux. En 2023 comme en 1808, une question demeure : où s’en va l’être humain dans un univers en perpétuelle métamorphose?

En tournée européenne

  • Une création des

    Songes turbulents

  • Texte

    Marine Bachelot Nguyen, Alexandra Bourse, Céline Delbecq, Rébecca Déraspe, Ian De Toffoli, Sèdjro Giovanni Houansou, Émilie Monnet, Hala Moughanie, Pauline Peyrade, Guillaume Poix, Jean-Luc Raharimanana, Guy Régis Jr, Florent Siaud

  • Mise en scène, dramaturgie et conception artistique

    Florent Siaud

  • Avec

    Jasmine Bouziani, Sophie Cadieux, Francis Ducharme, Dominique Quesnel, Yacine Sif El Islam, Madani Tall

  • Musiciennes live et collaboratrices artistiques

    Cyrielle Ndjiki Nya, Kaoli Ono

  • Lumières

    Nicolas Descoteaux

  • Scénographie

    Romain Fabre

  • Costumes

    Sarah Balleux

  • Conception sonore

    Julien Eclancher

  • Conception vidéo

    Eric Maniengui

  • Maquillages et coiffures

    Justine Denoncourt

  • Collaboration à la dramaturgie

    Pauline Bouchet, Dany Boudreault, Alexandra Bourse

  • Collaboration au mouvement

    Claudia Chan Tak

  • Assistance à la mise en scène

    Marie-Christine Martel

Bande-annonce

Photos du spectacle

Ce spectacle est développé avec le soutien du Fonds national de création du Centre national des Arts du Canada, en collaboration avec le Centre Culturel Canadien à Paris, le Centre des Auteurs Dramatiques, la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Hauts-de-France, la Commission Internationale du Théâtre Francophone, le Conseil départemental de l’Oise, le Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, la Direction Générale de la Création Artistique du Ministère français de la Culture, l’Espace Jean Legendre de Compiègne - Théâtres de Compiègne, l’Institut Français, la Mairie de Paris, l’Orchestre de Chambre de Paris, la Région Hauts-de-France, les Respirations 2020 du FTA, le Théâtre des Célestins, les Théâtres de la Ville de Luxembourg, le Théâtre Paris-Villette et le Théâtre Prospero.
Merci au personnel et aux étudiant·es des espaces de résidences de création suivants : Association de Prévention du Site la Villette, Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble, Conservatoire à Rayonnement Régional de Douai, Conservatoire à Rayonnement Régional de Lille, Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Arras, Espace Jean Legendre de Compiègne, Fédération Départementale des Chorales de l’Oise, Groupe d’Entraide Mutuelle de Margny-lès-Compiègne, Institut De Formation En Soins Infirmiers de Compiègne, Le Tandem scène nationale, Lucarne d’Ariane, Maison de la Création et de l’Innovation de Grenoble, Maison du Bas Belleville, Théâtre Paris-Villette, Théâtre Prospero de Montréal, Université de Grenoble, Université de Technologie de Compiègne.

Florent Siaud

Depuis 2011, le metteur en scène français Florent Siaud déploie son travail entre l’Europe et le Canada. Passionné par les écritures théâtrales des XXe et XXIe siècles, il met en scène à Montréal des textes éclatés et corrosifs comme le Quartett de Müller (La Chapelle Scènes Contemporaines), 4.48 Psychose de Kane (La Chapelle Scènes Contemporaines et Théâtre Paris-Villette), Don Juan revient de la guerre de von Horváth (Théâtre Prospero), Toccate et fugue de Lepage (Centre du Théâtre d’Aujourd’hui), Les Enivrés de Viripaev (Théâtre Prospero), ou Nina, c’est autre chose de Vinaver (La Chapelle Scènes Contemporaines, Comédie de Picardie, Théâtres de la Ville de Luxembourg). Son attirance pour les écritures aiguisées le conduit à aborder des classiques comme La Dispute de Marivaux (Studio Alfred-Laliberté), Les Trois sœurs de Tchekhov (Monument national), Britannicus de Racine (Théâtre du Nouveau Monde) et Hamlet de Shakespeare (Théâtre Rouge).
À l’opéra, il met en scène Le Combat de Tancrède et Clorinde de Monteverdi, Pelléas et Mélisande de Debussy (Opéra National de Bordeaux, repris en tournée à Kanazawa et Tokyo au Japon, avec Philippe Béziat), La Tragédie de Carmen, adaptation chambriste de l’œuvre de Bizet par Carrière et Brook (Théâtre Impérial de Compiègne en mai 2019), et l’opéra Les Bains macabres de Guillaume Connesson (Théâtre de l’Athénée à Paris et Théâtre Impérial de Compiègne). Parmi ses projets lyriques, citons de nouvelles productions d’Eugène Onéguine de Tchaïkovski au Théâtre du Capitole de Toulouse et La Beauté du monde de Michel Marc Bouchard et Julien Bilodeau à l’Opéra de Montréal.
Artiste en résidence aux Théâtres de Compiègne, ancien élève de la section théâtre de l’École normale supérieure de Lyon et agrégé de Lettres modernes, Florent Siaud est titulaire d’un doctorat en études théâtrales en France et au Québec. Il a été dramaturge ou assistant à la mise en scène en France, en Autriche, en Allemagne ou au Canada. L’Académie du Festival d’Aix-en-Provence l’a sélectionné en 2014 pour suivre un workshop dirigé par le dramaturge britannique Martin Crimp. La quasi-intégralité des spectacles de théâtre qu’il a montés avec sa compagnie « Les songes turbulents » ont été finalistes ou lauréats aux prix de la critique du Québec, catégories « meilleur spectacle », « meilleure mise en scène », « meilleure interprétation masculine » ou « meilleure interprétation féminine. »

Jasmine Bouziani

Artiste plurielle depuis petite Jasmine Bouziani commence le violon et le chant à l’âge de 5 ans. Elle débute sa formation théâtrale en 2019 au conservatoire à rayonnement régional de Grenoble en 2019 en parallèle de sa licence d’Arts du spectacle à l’Université Grenoble Alpes. Elle joue en 2021 dans Gens du Pays de Marc-Antoine Cyr mis en scène par Sylvie Jobert à l’Espace 600 de Grenoble. Elle participe également au festival Regards Croisés au TMG-Théâtre 145 produit par Troisième Bureau en lecture de Cinq dans le nid de Cordelia Lynn/traduit de l’anglais par Blandine Pélissier et mis en voix par Thierry Blanc.
Elle joue dans J’aimerais beaucoup vous voir samedi ou dimanche prochain mis en scène par Pascale Henry au TMG - Théâtre 145 de Grenoble. Elle monte le collectif Les Bonbons Poivre aux côtés de Maessane Hemada-Saugey où elle aura l’occasion de mettre en scène et jouer dans Poupées, issu de la pièce Les Petits Bonnets de Pascaline Herveet. Elle entre en 2021 au Conservatoire Royal de Mons / École Supérieure des Arts - ARTS² (Mons, Belgique).

Sophie Cadieux

Sophie Cadieux est comédienne, metteuse en scène et improvisatrice. En 2016, elle est récipiendaire du Prix de la critique de l’AQCT, catégorie « meilleure interprétation féminine de l’année », pour 4.48 Psychose de Sarah Kane, dans une mise en scène de Florent Siaud. On a aussi notamment pu la voir dans La Fureur de ce que je pense, Les Larmes amères de Petra von Kant et Féministe pour homme. C’est en 2014 qu’elle a signé sa première mise en scène de la pièce intitulée Tu iras la chercher. Elle est également cofondatrice de la Banquette arrière, une troupe qui fête ses 20 ans d’existence cette année, compagnie dont la démarche donne naissance à des créations contemporaines et à une écriture d’acteurs où se côtoient ludisme et engagement et où elle peut laisser toute la place à la création.
Au petit écran, elle apparaît dans plusieurs séries, notamment Rumeurs, en début de carrière. Dernièrement, son rôle dans Lâcher prise lui a permis d’obtenir deux prix d’interprétation aux Gémeaux ainsi que la Nymphe d’Or, catégorie « Meilleure actrice », dans le cadre de la 58e édition du Festival de la télévision de Monte-Carlo, Monaco. Au cinéma, elle n a notamment fait partie de la distribution des films La vallée des larmes de Maryanne Zéhil, Funkytown de Daniel Roby, Tromper le silence de Julie Hivon, Jaloux de Patrick Demers, Les Rois mongols de Luc Picard, ainsi que du court-métrage Quelqu’un d’extraordinaire, de Monia Chokri.

Francis Ducharme

Fort de sa formation en interprétation à l’Option Théâtre du Collège Lionel-Groulx, Francis Ducharme a entamé, au début des années 2000, un parcours riche d’expériences où il exploite à la fois ses talents de comédien et de danseur. La carrière cinématographique de Francis a débuté avec le long métrage Elles étaient cinq de Ghislaine Côté. L’année suivante, il a incarné Paul dans C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée. On l’a ensuite vu dans La capture de Carole Laure, dans Les signes vitaux de Sophie Deraspe, dans le film Corbo, puis dans Chasse-Galerie. À la télévision, il a multiplié les apparitions dans Grande ourse, Nos étés IV et Belle-Baie. Il a joué dans Comment survivre aux weekends et dans la première saison de Victor Lessard. Il est actuellement de la distribution du téléroman Une autre histoire. Sur le web, il a participé aux deux saisons de L’âge adulte.
Parmi ses projets théâtraux, nommons L’imposture, (Théâtre du Nouveau Monde, 2009), Cinq visages pour Camille Brunelle (ESPACE GO, 2013). Richard III (Théâtre du Nouveau Monde, 2015), Toccate et fugue (Centre du Théâtre d’Aujourd’hui, 2016) et Bonjour, là bonjour (Théâtre Denise-Pelletier, 2018). En 2019, il brille dans la pièce Britannicus, mis en scène par Florent Siaud au Théâtre du Nouveau Monde. Son interprétation de Néron lui a valu le prix du meilleur interprète masculin remis par l’Association québécoise des critiques de théâtre.

Dominique Quesnel

Diplômée en interprétation de l’École nationale de théâtre du Canada en 1988, Dominique Quesnel cumule depuis les rôles au théâtre, au cinéma et à la télévision. Parmi la vingtaine de productions théâtrales auxquelles elle a pris part, nommons Auditions, Myself and I (2015 & 2017) – rôle qui lui a valu le prix de l’interprétation féminine de l’AQCT– et Macbeth (2015 & 2016), deux spectacles mis en scène par Angela Konrad, Belles-Soeurs, mise en scène de René Richard Cyr (2010-2013), À toi, pour toujours, ta Marie-Lou, mise en scène de Gill Champagne (2011), Hippocampe, mise en scène d’Éric Jean (2002, 2007 & 2009), Les points tournants, mise en scène de Philippe Lambert (2006 & 2009), Britannicus, mise en scène de Martin Faucher (2006), Danser à Lughnasa, mise en scène de Ben Barnes (2003) – rôle pour lequel elle a été nommée aux Masques dans la catégorie interprétation féminine dans un rôle de soutien –, ainsi que quatre spectacles mis en scène par Dominic Champagne : L’Odyssée (2000 & 2003), Don Quichotte (1998-1999), Lolita (1995-1997) et Cabaret Neiges noires (1992-1997).
Au cinéma, Dominique Quesnel a joué notamment dans les films Le Torrent de Simon Lavoie (2011) – rôle qui lui a valu une nomination aux prix Jutra dans la catégorie meilleure actrice –, Les Sept Jours du talion de Podz (2008), Continental (un film sans fusil) de Stéphane Lafleur (2006), Horloge biologique de Ricardo Trogi (2004), Et que Dieu bénisse l’Amérique de Robert Morin (2004), Les Aimants d’Yves P. Pelletier (2004) et La Beauté de Pandore de Charles Binamé (1999). Enfin, Dominique Quesnel a joué dans de nombreuses productions télévisuelles parmi lesquels se trouvent Mémoires vives, Tout sur moi, Virginie, Fortier et Omertà II.

Yacine Sif El Islam

Avant d’entrer à l’École supérieure de théâtre Bordeaux Aquitaine (EstBA), Yacine Sif El Islam passe un Diplôme d’Études Universitaires Scientifiques et Techniques arts du spectacle à l’Université de Besançon. Il multiplie les expériences en jouant notamment dans Haute Autriche mis en scène par Benoît Lambert, Pre Paradise Sorry Now de Fassbinder mis en scène par Guillaume Vincent, Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès et Hamlet de Shakespeare, mis en scène Sharif Andoura. Il joue aussi dans un spectacle de marionnettes, L’Araignée dans la plaie de Matéi Visniec, dans une mise en scène de Catherine Hugo. Une fois admis à l’EstBA, il crée sa Carte Blanche, Lettre de Baudelaire à sa mère. Il forme le Groupe Apache en 2013 avec ses camarades de promotion et met en scène le Projet Molière, un spectacle inspiré du Misanthrope, de Dom Juan et de Tartuffe de Molière. Il joue dans La Barbe Bleue de Julien Duval. Il a joué en 2016 dans Ils se marièrent et eurent beaucoup, mise en scène du texte de Philippe Dorin par Adeline Détée. Il joue régulièrement pour Catherine Marnas et le Théâtre National de Bordeaux.
Son Sola Gratia, puissant monologue qui plonge dans les souvenirs d’une vie trop souvent marquée par l’intolérance, a remporté le Prix du public du Festival Impatience 2022.

Madani Tall

Malgré ses 25 ans, Madani Tall baigne dans le milieu artistique québécois depuis plus de 10 ans déjà. Il a cumulé plusieurs expériences de tournage, tant au cinéma qu’à la télévision. Il a débuté sa carrière en 2008 au petit écran dans la série jeunesse Sam Chicotte, pour ensuite faire différentes apparitions dans, entre autres, 30 vies, Trauma, Mensonges, Les Parent et plus récemment dans les séries O’, District 31, Med, L’Académie, Fugueuse, Doute raisonnable, Campus, Stat, Alertes 2 et la seconde saison de Lou & Sophie.
Au grand écran, on a pu le voir dans les films French Kiss, Monsieur Lazhar et Le mirage. Dans les dernières années, il est appelé à interpréter le rôle de Hubert dans le film Avant qu’on explose, le premier long-métrage de Rémi St-Michel. Il fait aussi partie de la distribution La Marina d’Étienne Galloy en 2019. L’an dernier, Madani a foulé les plateaux des prestigieux films Le plongeur et 23 décembre respectivement réalisés par Francis Leclerc et Miryam Bouchard. Il a également fait partie de quelques courts-métrages tels Saccage, DickBoy, Les allumettes et Suis moi.
Sur les planches, Madani rejoint, en 2022, la distribution de Le Virus et La Proie, une mise en scène de Benoît Vermeulen. Madani a débuté son année 2023 au Théâtre Denise-Pelletier dans Brillante, un texte et une mise en scène de Clara Prévost.

Photos

Dans les médias

  • Si vous voulez de la lumière – Faust I, II et III est une fresque colossale […] une histoire que nous connaissons déjà mais revisitée de façon brillante, contemporaine, palpitante… mariant habilement les points de vue de plumes de toutes les cultures, tragédie, comédie, sensualité, sournoiserie et ingéniosité. 

  • Un spectacle sur la mort, sur fond de changements climatiques menaçant de mettre fin à l’humanité avec des performances d’acteurs et d’actrices exceptionnel·les. Siaud et toute son équipe se sont montrés diablement à la hauteur pour s’attaquer à ce grand classique du théâtre romantique.

  • [L]a prestation [de Francis Ducharme], à la toute fin notamment, est impressionnante. […] La prestation des artistes et la mise en scène valent à elles seules le déplacement. […] Si vous voulez de la lumière est une ode spectaculaire, tant pour les yeux que pour la langue de ces douze auteur∙trice∙s.

  • La relation entre Faust et Méphisto est brillante. […] La performance de Yacine Sif El Islam dans le rôle du diable est à souligner. Il continue de nous étonner jusqu’au bout de la pièce et même si on pourrait presque le détester par moment, on en veut toujours plus.

  • Cette réécriture de Faust est résolument moderne.

  • Il faut tout de même saluer cette multiplicité des voix s’arrimant à l’unisson pour que naisse une saga cohérente, où la poésie vient souvent poindre.

  • Quant à Yacine Sif El Islam, qui campe un captivant Méphisto, « un sale compagnon », dira Faust, c’est la grande découverte du spectacle. Exprimant une fourberie consommée tout en évitant soigneusement la caricature, une savoureuse perfidie tout en s’assurant de toujours faire du public un partenaire de jeu, sa performance vaut à elle seule le déplacement.

  • Malgré les différences culturelles des auteurs, « à force de lire les versions des uns et des autres, c’est comme si, finalement, un imaginaire commun se constituait mystérieusement. On ouvre des possibles. On n’assigne aucune idéologie, aucun message. On propose au spectateur de faire l’expérience de plusieurs visions de la mort, du rêve. » Chaque auteur, responsable d’un épisode, a son style. La pièce traverse « le naturalisme, la poésie, la mystique, le surnaturel… une myriade de façons de nommer le réel ».

  • J’enlève des couches, l’une après l’autre, pour arriver à un dépouillement, une vérité, un abandon…

  • [Le metteur en scène Florent Siaud] trouvait très intéressant de revisiter sous un nouvel angle des thèmes présents au 19e siècle dans l’œuvre originale, comme la crise de la science et la montée des eaux. «Notre création est une histoire avec une narration très claire, affirme-t-il. C’est une grande épopée qui se dévore d’un coup, comme une série télé!»

  • Ça me permet de déployer des facettes différentes. Et c’est un exercice qu’on a rarement la chance de faire au théâtre, de jouer plusieurs langues en une, mais de jouer une essence.

  • Affiche

    Francis Ducharme © Melissa Gamache | Design par Principal

  • Bande-annonce

    Réalisation : Youssef Shoufan | Musique : Julien Eclancher